Category: Other
Created by: LauraChovetB
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Because women are considered inferior to men in all aspects and have to please their husbands by fulfilling their every request, slight resistance on their behalf could be heavily sanctioned. Also, with regards to sexual intercourse, women who refuse it are raped; even though intermarital rape is not considered as such in Somali society. As a matter of fact, there is a strong culture of impunity with regards to domestic and sexual violence; rapes for instance, are dealt with through agreements between the clans, families or individuals concerned, where a sum of money is often paid or even where the victim and the perpetrator are forced into marriage.
Parce que la femme est considérée par la société somalienne comme inférieure à l'homme dans quelque domaine que ce soit, elle doit le satisfaire dans chacune de ses demandes, et par conséquent toute résistance est durement sanctionnée. Ainsi une femme refusant les avances d'un homme doit être violée dans la pensée masculine somalienne, bien que le viol soit légalement interdit. Pour ce qui est en revanche du viol conjugal, il n'est pas reconnu en tant que tel dans la société, et un homme peut légalement disposer comme il le veut de sa femme une fois mariés. Il existe de fait en Somalie une forte culture d'impunité quant aux violences domestiques et sexuelles faites aux femmes. Un cas de viol par exemple se règle dans la plupart des cas au sein du clan ou de la famille à travers des compensations financières ou des mariages forcés entre le violeur et sa victime.
Somali society is also highly patrilineal. Indeed, women in the country have no rights to property or titles; the man of the family is the only person to have that right, which ensures that women cannot be independent and emancipate themselves. In addition, certain privileges and titles belong solely to men, where women are forbidden to attempt to attain one of them: for example a Sultan, Imam, clan-chieftain, Pacifier, Ugases or Malak can only be a man. Therefore, men manage to maintain their supremacy by having exclusive access to positions of power and respect. Finally, many idioms and proverbs[1] in Somali culture perpetuate the domination and oppression of women: "every bad thing belongs to a woman", "verdict decided by a woman goes no further", "drought you survive through women and sheep" or even "a woman can live together with a man who is like her father in age" to make young girls accept older men as their husbands. Thus, there are deep-rooted gender issues in Somalia that stem from customs, traditions and religion in which women are completely and utterly disregarded and clearly treated as inferior to men.
La société somalienne est une société fortement patrilinéale. En effet la femme en Somalie ne jouit d'aucun droit de propriété puisque seul l'homme de la famille en bénéficie, ce qui assure ainsi la dépendance de la femme vis-à-vis de son mari. De la même manière, certains titres et privilèges ne sont accessibles qu'aux hommes, c'est ainsi qu'une femme ne pourra jamais légalement prétendre au titre d'Imam, chef de clan, ou même sultan. Il est ainsi aisé pour l'homme en Somalie de conserver sa suprématie par son accès privilégié aux postes clefs de la société. La suprématie du genre masculin est ainsi bien rôdée en Somalie : on empêche la femme de s'émanciper, on s'assure que l'homme soit toujours le maître du jeu et finalement puisque ce n'est jamais assez, on inculque à la femme dès son plus jeune âge la pensée masculine prédominante qui veut lui faire croire que oui, quoi qu'elle fasse elle ne vaudra jamais autant qu'un homme. Il existe ainsi en Somalie de nombreux proverbes tels que « tout ce qui est mal apparient à la femme » ou encore « le verdict d'une femme ne vas pas plus loin » qui ancre de manière sûre la dominance mâle dans la société.
The Shari'a Law is more often than not, heavily discriminatory toward women, allowing public stonings of women who have committed adultery for instance. What is more, if a woman is murdered, Sharia'a Law ensures that the perpetrator's family only has to pay half the sum they would have to pay if a man was murdered, demonstrating how women are undervalued and undermined. What is more, the Shari'a Law in close link with the current situation of the legislation in the country ensures the persistence of the vulnerability of women. As a matter of fact, Shari'a inheritance laws state that women can only inherit half the amount inherited by men, which again, shows heavy inequalities between the genders in the country.
La Shari'a tend à systématiquement discriminer la femme en Somalie à travers une multitude de lois touchant tous les domaines de la société. Il est par exemple autorisé la lapidation publique d'une femme accusée d'adultère, tandis qu'un homme peut en toute légalité épouser plusieurs femmes. Qui plus est, dans le cas du meurtre d'une femme en Somalie, la loi impose à la famille de l'assassin à ne verser que la moitié de la somme normalement due lorsque la victime est un homme, ce qui dépeint assez clairement la valeur donnée à une femme en Somalie. De la même manière, la Shari'a n'autorise la femme à ne recevoir que la moitié de la somme reçue par un homme de sa famille dans le cas d'un héritage. Ceux-ci ne sont bien sûr que de minces exemples qui reflètent pourtant bien l'idée qu'on se fait de la femme en Somalie : un demi-homme totalement dépendante de son mari.
Female genital mutilation (FGM)concerns 98% of all girls or women in the country according to the World Bank. It is believed to be just or morally accepted to have a woman completely or partially removed of part of her genital organs, which will ensure her purity at the time of marriage and restrain her from sexual intercourse with other men. The issue is not even called into question or reflected upon. A Somali woman working for Care International in a FGM awareness project says it is believed that "if a woman does not circumcise, she becomes sexually very active, and whenever she goes out, she tries even to rape the men, so in order to remove this, we have to remove this kind of organ". In Somaliland, 90% of mutilated girls went through a Type III mutilation, which is the worst of all: it consists in removing the clitoris, labia minora and labia majora, and stitching and narrowing the vaginal opening, often between the ages of four and eleven, with no anaesthetic whatsoever in which is an incredibly dangerous process for the girl's health in general. Her legs are then tied together for forty days with very little food or water so as to heal.
Excision féminine en Somalie concerne 98% des filles et femmes de ce pays, d'après les informations de la Banque Mondiale. Cette pratique, qui consiste en l'ablation partielle ou totale de l'appareil génital extérieur féminin est considéré en Somalie comme moralement acceptable, voire justifié. Cette pratique que l'on appelle aussi circoncision féminine n'est évidemment pas sans risque et expose l'enfant à des souffrances inimaginables. Mais comme toute tradition archaïque en quête de légitimité pour perdurer, l'excision se voit attribuer toutes sortes de bienfaits pour la communauté ainsi que pour la victime elle-même. L'excision serait en effet le seul moyen pour la jeune fille de rester pure jusqu'au mariage en rendant toute relation sexuelle impossible ou douloureuse. Une militante somalienne chez Care International explique : "on pense que si une femme n'est pas circoncise, elle devient alors sexuellement très active, et va jusqu'à tenter de violer des hommes dès qu'elle sort de chez elle. La seule manière de remédier à ce problème est donc de retirer ce genre d'organe. Il existe en Somalie trois types d'excision, de l'ablation du clitoris seul, de type I, jusqu'à l'ablation des petites lèvres et la suture des grandes lèvres, de type III. En Somalie, 90% des filles ont subi une excision de type III qui se fait entre quatre et onze ans sans aucune anesthésie. Les jambes de la petite fille sont ensuite liées pendant quarante jours durant lesquels elle ne sera que très peu alimentée et hydratée de manière à cicatriser rapidement.