Catégorie : Other
Created by: LauraChovetB
Number of Blossarys: 8
Parce que la femme est considérée par la société somalienne comme inférieure à l'homme dans quelque domaine que ce soit, elle doit le satisfaire dans chacune de ses demandes, et par conséquent toute résistance est durement sanctionnée. Ainsi une femme refusant les avances d'un homme doit être violée dans la pensée masculine somalienne, bien que le viol soit légalement interdit. Pour ce qui est en revanche du viol conjugal, il n'est pas reconnu en tant que tel dans la société, et un homme peut légalement disposer comme il le veut de sa femme une fois mariés. Il existe de fait en Somalie une forte culture d'impunité quant aux violences domestiques et sexuelles faites aux femmes. Un cas de viol par exemple se règle dans la plupart des cas au sein du clan ou de la famille à travers des compensations financières ou des mariages forcés entre le violeur et sa victime.
Parce que la femme est considérée par la société somalienne comme inférieure à l'homme dans quelque domaine que ce soit, elle doit le satisfaire dans chacune de ses demandes, et par conséquent toute résistance est durement sanctionnée. Ainsi une femme refusant les avances d'un homme doit être violée dans la pensée masculine somalienne, bien que le viol soit légalement interdit. Pour ce qui est en revanche du viol conjugal, il n'est pas reconnu en tant que tel dans la société, et un homme peut légalement disposer comme il le veut de sa femme une fois mariés. Il existe de fait en Somalie une forte culture d'impunité quant aux violences domestiques et sexuelles faites aux femmes. Un cas de viol par exemple se règle dans la plupart des cas au sein du clan ou de la famille à travers des compensations financières ou des mariages forcés entre le violeur et sa victime.
La société somalienne est une société fortement patrilinéale. En effet la femme en Somalie ne jouit d'aucun droit de propriété puisque seul l'homme de la famille en bénéficie, ce qui assure ainsi la dépendance de la femme vis-à-vis de son mari. De la même manière, certains titres et privilèges ne sont accessibles qu'aux hommes, c'est ainsi qu'une femme ne pourra jamais légalement prétendre au titre d'Imam, chef de clan, ou même sultan. Il est ainsi aisé pour l'homme en Somalie de conserver sa suprématie par son accès privilégié aux postes clefs de la société. La suprématie du genre masculin est ainsi bien rôdée en Somalie : on empêche la femme de s'émanciper, on s'assure que l'homme soit toujours le maître du jeu et finalement puisque ce n'est jamais assez, on inculque à la femme dès son plus jeune âge la pensée masculine prédominante qui veut lui faire croire que oui, quoi qu'elle fasse elle ne vaudra jamais autant qu'un homme. Il existe ainsi en Somalie de nombreux proverbes tels que « tout ce qui est mal apparient à la femme » ou encore « le verdict d'une femme ne vas pas plus loin » qui ancre de manière sûre la dominance mâle dans la société.
La société somalienne est une société fortement patrilinéale. En effet la femme en Somalie ne jouit d'aucun droit de propriété puisque seul l'homme de la famille en bénéficie, ce qui assure ainsi la dépendance de la femme vis-à-vis de son mari. De la même manière, certains titres et privilèges ne sont accessibles qu'aux hommes, c'est ainsi qu'une femme ne pourra jamais légalement prétendre au titre d'Imam, chef de clan, ou même sultan. Il est ainsi aisé pour l'homme en Somalie de conserver sa suprématie par son accès privilégié aux postes clefs de la société. La suprématie du genre masculin est ainsi bien rôdée en Somalie : on empêche la femme de s'émanciper, on s'assure que l'homme soit toujours le maître du jeu et finalement puisque ce n'est jamais assez, on inculque à la femme dès son plus jeune âge la pensée masculine prédominante qui veut lui faire croire que oui, quoi qu'elle fasse elle ne vaudra jamais autant qu'un homme. Il existe ainsi en Somalie de nombreux proverbes tels que « tout ce qui est mal apparient à la femme » ou encore « le verdict d'une femme ne vas pas plus loin » qui ancre de manière sûre la dominance mâle dans la société.
La Shari'a tend à systématiquement discriminer la femme en Somalie à travers une multitude de lois touchant tous les domaines de la société. Il est par exemple autorisé la lapidation publique d'une femme accusée d'adultère, tandis qu'un homme peut en toute légalité épouser plusieurs femmes. Qui plus est, dans le cas du meurtre d'une femme en Somalie, la loi impose à la famille de l'assassin à ne verser que la moitié de la somme normalement due lorsque la victime est un homme, ce qui dépeint assez clairement la valeur donnée à une femme en Somalie. De la même manière, la Shari'a n'autorise la femme à ne recevoir que la moitié de la somme reçue par un homme de sa famille dans le cas d'un héritage. Ceux-ci ne sont bien sûr que de minces exemples qui reflètent pourtant bien l'idée qu'on se fait de la femme en Somalie : un demi-homme totalement dépendante de son mari.
La Shari'a tend à systématiquement discriminer la femme en Somalie à travers une multitude de lois touchant tous les domaines de la société. Il est par exemple autorisé la lapidation publique d'une femme accusée d'adultère, tandis qu'un homme peut en toute légalité épouser plusieurs femmes. Qui plus est, dans le cas du meurtre d'une femme en Somalie, la loi impose à la famille de l'assassin à ne verser que la moitié de la somme normalement due lorsque la victime est un homme, ce qui dépeint assez clairement la valeur donnée à une femme en Somalie. De la même manière, la Shari'a n'autorise la femme à ne recevoir que la moitié de la somme reçue par un homme de sa famille dans le cas d'un héritage. Ceux-ci ne sont bien sûr que de minces exemples qui reflètent pourtant bien l'idée qu'on se fait de la femme en Somalie : un demi-homme totalement dépendante de son mari.
Excision féminine en Somalie concerne 98% des filles et femmes de ce pays, d'après les informations de la Banque Mondiale. Cette pratique, qui consiste en l'ablation partielle ou totale de l'appareil génital extérieur féminin est considéré en Somalie comme moralement acceptable, voire justifié. Cette pratique que l'on appelle aussi circoncision féminine n'est évidemment pas sans risque et expose l'enfant à des souffrances inimaginables. Mais comme toute tradition archaïque en quête de légitimité pour perdurer, l'excision se voit attribuer toutes sortes de bienfaits pour la communauté ainsi que pour la victime elle-même. L'excision serait en effet le seul moyen pour la jeune fille de rester pure jusqu'au mariage en rendant toute relation sexuelle impossible ou douloureuse. Une militante somalienne chez Care International explique : "on pense que si une femme n'est pas circoncise, elle devient alors sexuellement très active, et va jusqu'à tenter de violer des hommes dès qu'elle sort de chez elle. La seule manière de remédier à ce problème est donc de retirer ce genre d'organe. Il existe en Somalie trois types d'excision, de l'ablation du clitoris seul, de type I, jusqu'à l'ablation des petites lèvres et la suture des grandes lèvres, de type III. En Somalie, 90% des filles ont subi une excision de type III qui se fait entre quatre et onze ans sans aucune anesthésie. Les jambes de la petite fille sont ensuite liées pendant quarante jours durant lesquels elle ne sera que très peu alimentée et hydratée de manière à cicatriser rapidement.
Excision féminine en Somalie concerne 98% des filles et femmes de ce pays, d'après les informations de la Banque Mondiale. Cette pratique, qui consiste en l'ablation partielle ou totale de l'appareil génital extérieur féminin est considéré en Somalie comme moralement acceptable, voire justifié. Cette pratique que l'on appelle aussi circoncision féminine n'est évidemment pas sans risque et expose l'enfant à des souffrances inimaginables. Mais comme toute tradition archaïque en quête de légitimité pour perdurer, l'excision se voit attribuer toutes sortes de bienfaits pour la communauté ainsi que pour la victime elle-même. L'excision serait en effet le seul moyen pour la jeune fille de rester pure jusqu'au mariage en rendant toute relation sexuelle impossible ou douloureuse. Une militante somalienne chez Care International explique : "on pense que si une femme n'est pas circoncise, elle devient alors sexuellement très active, et va jusqu'à tenter de violer des hommes dès qu'elle sort de chez elle. La seule manière de remédier à ce problème est donc de retirer ce genre d'organe. Il existe en Somalie trois types d'excision, de l'ablation du clitoris seul, de type I, jusqu'à l'ablation des petites lèvres et la suture des grandes lèvres, de type III. En Somalie, 90% des filles ont subi une excision de type III qui se fait entre quatre et onze ans sans aucune anesthésie. Les jambes de la petite fille sont ensuite liées pendant quarante jours durant lesquels elle ne sera que très peu alimentée et hydratée de manière à cicatriser rapidement.
By: LauraChovetB